Posted by Ariane on Nov 21, 2012 in Bolivie, Pays | 0 comments
Après une semaine à Cochabamba et deux jours après avoir loué un appartement pour un mois, on a eu l’occasion d’assister au recensement en Bolivie. C’était le premier recensement depuis 11 ans, et pour cette raison, le gouvernement avait pris pris des mesures spéciales… Bien sûr en tant qu’étrangers on n’avait aucune idée concernant cet événement jusqu’à ce que la personne qui nous a loué l’appartement vienne la veille vers 19h30 pour nous présenter à la propriétaire, et dans la conversation nous annoncer qu’on ne pourrait pas sortir le lendemain!
Ils nous ont expliqué que pour mieux compter la population, le gouvernement avait imposé un couvre feu allant de ce soir minuit à 18h le lendemain… Ils nous ont aussi suggéré d’acheter à manger et toute autre chose dont on aurait besoin car la police arrêterait et donnerait une contravention à quiconque se trouverait dans la rue.
On est donc partis au supermarché qui était bondé et déjà à moitié dévalisé. Heureusement qu’on avait acheté dans la journée des casseroles et de quoi faire à manger, car l’appartement n’était pas complètement équipé. On est rentrés, on a mangé, travaillé un peu et on s’est couchés vers une heure du matin.
L’appartement qu’on a loué est vraiment très beau, au rez-de-chaussée, très propre. Le seul inconvénient est qu’il est très bruyant car il est situé sur un rond point, on a l’impression que les fenêtres sont tout le temps ouvertes même quand elles sont fermées. Pourtant ce matin, ce ne sont pas les voitures et les klaxons qui nous ont réveillés, mais bel et bien la sonnerie. Les préposés au recensement étaient déjà là (on pensait qu’il était six heures du matin). Il était en fait onze heures et on était encore en train de dormir.
La concierge nous a présenté les deux jeunes garçons du recensement et on a commencé à répondre aux questions. J’ai compris que même si on était étrangers, habitant un appartement on devait remplir le formulaire. Après avoir fini, on a demandé aux garçons s’ils étaient étudiants à l’université, et ils nous ont dit qu’ils étaient encore au lycée. J’ai trouvé que c’était une bonne idée de confier cette mission à des lycéens.
Quand ils sont partis, on était bien réveillés et on s’est alors rendu compte qu’il n’y avait absolument pas un chat dehors. C’était le silence complet, une vraie ville fantôme!
Donc on a décidé de saisir cette opportunité exceptionnelle pour nous reposer des quatre jours passés à la recherche de notre logement, et de travailler un peu sur notre blogue.
PS: On a quand même réussi à sortir courir quelques minutes dans les rues vides de Cochabamba🙂